Description
Un court extrait :
« C’est un peu le même profil. Sanguinaire, froid, pervers. Et inculte.
C’est le péché gourmand du vieux Maurice, faire travailler des tordus, des fous dangereux. C’est aussi par calcul, pour ne pas laisser ses hommes s’amollir. La présence de tueurs à gages, sans foi ni loi, refroidit régulièrement sa garde rapprochée.
Ces types là font peur, parce qu’ils sont incontrôlables.
Pour l’heure, Krepinsky palabre avec le gros Maurice. Et ce dernier semble même élever la voix.
Kipling est sûr que la présence de Diaz ne plait pas à Krepinsky et que celui-ci l’a fait comprendre à son patron.
Mais Abernardo a toujours le dernier mot.
Et finalement, Krepinsky s’en va, silencieux.
Diaz a un rictus cruel en travers du visage, celui du bourreau qui va torturer sa victime. Et le gros Maurice se lève et fait signe aux deux autres hommes de main qu’ils peuvent déguerpir.
Mauvaise pioche. Kipling sait qu’il doit intervenir. Sinon la fille est morte.«Â
J’ai lu votre livre, le silence des sentinelles et voici ce que j’ai ressenti :
La lecture des premières pages donne assez vite l’envie de tourner les autres. Le rythme vif de l’écriture (agréable et facile à lire) m’a entraîné tambour battant au cœur de cette histoire. J’avais besoin d’aller au bout de cette lecture, c’était devenu une priorité, comme quand on regarde un bon film.
Cette manière d’écrire met en valeur l’intensité des actions, donne la mesure de l’importance des leurs moments vécus.
Pour moi le récit vit et habite le lecteur, car en même temps, les émotions des principaux personnages sont décrites avec justesse. Cet alliage entre le rythme et le choix des mots n’était pas facile à trouver, bravo. Il laisse planer l’espoir et humanise les situations de crimes, de délits, et d’injustices qui ont bien leur place dans ce roman policier. L’intrigue est d’autant plus prégnante que du coup les héros sont proches du lecteur et que l’histoire se déroule à proximité de ma région. Atout supplémentaire, celui de la proximité et de la vraisemblance. J’aurais pu me sentir concerné en marchant dans les rues de Lyon au hasard des heures ou des jours, pour une raison ou pour une autre, juste au hasard des rencontres.
Nathalie Maréchal
Je viens de passer un très bon moment cet après-midi avec « le silence des sentinelles ».
Construction intéressante pour ce roman et quelques formules qui font mouche.
Je retiens particulièrement celle-ci :
« la patience est une arme, la plus élaborée, la plus complexe. La seule qui se serve du temps comme munition. »
Ayant dévoré « le silence des sentinelles » des l’achat et la dédicace en février je n avais point encore trouve le temps pour vous dire ce que j en pense: un seul mot bravo … continuez comme cela et encore merci pour ce grand roman.
J’ai donc fini mon périple lyonnais et je m’en suis sorti. Alors …
J’ai été embarqué dans l’histoire ; du genre « Allez, encore une page et j’arrête ; et puis encore une, etc. » j’ai donc beaucoup aimé la manière de ferrer le lecteur, on suis bien le parcours de chaque personnage, on adhère, on a envie de savoir comment ça va finir.