Vendredi 25 juillet 2008.
En dédicace à la librairie des Arcades demain matin.
« J’ai toujours eu en tête l’idée d’écrire un roman ! » A 50 ans, Claude Poux vient de relever le défi. Et un double défi puisque son livre a été publié il y a quinze jours aux éditions Atelier de presse. Bourguignon depuis 20 ans, Claude Poux a choisi de s’établir, avec sa famille, à Boyer. Mais c’est à Tournus qu’il a fondé son entreprise, « Mister Harry», une société spécialisée dans la création de sites internet…. Mais laissons de côté Claude Poux, le chef d’entreprise, pour revenir à Claude Poux, l’écrivain. L’ado qu’il était aimait exprimer ce qu’il ressentait sur le papier. Un « besoin » qui a généré nouvelles et poèmes. Jamais publiés. Il se lance en 1998 dans un premier roman alors qu’il doit rester alité pendant deux mois suite à une opération : « J’avais du temps ! ». Dans ce livre, il met beaucoup de lui, « un type aux alentours de la quarantaine qui se pose plein de questions. » L’écriture de « l’escalier », c’est le titre, lui a demandé deux, voire trois ans: « Je l’ai laissé reposer, puis je l’ai repris, etc. » Ce premier roman ne sera jamais publié: « J’ai essayé de l’envoyer aux maisons d’édition, mais il était trop fourre-tout. »
Sélectionné pour le Prix du Quai des Orfèvres
Claude Poux ne lâche pourtant pas l’affaire. Après avoir participé à des ateliers d’écriture, il se remet à écrire en 2006. Dans un tout autre style : le polar. « C’est un genre plus
codifié qui nécessite une charpente bien structurée pour entretenir le suspense. Il faut être très rigoureux dans l’intrigue ». Le suspense a en tout cas tenu en haleine les responsables des éditions Atelier de presse qui ont tout de suite décidé de publier « Le silence des sentinelles » : « J’ai été sélectionné dans la liste finale du Prix du Quai des Orfèvres 2008. C’est comme ça que j’ai été remarqué par cette maison d’édition spécialisée dans le polar. »
L’histoire ? C’est toujours celui qui l’a imaginée qui en parle le mieux : « Elle se déroule à Lyon, où travaillent les deux personnages principaux : le commissaire Franck Casta, chef de la PJ, et Sam Deligne, responsable de la brigade de recherche et d’intervention, qui se trouvent confrontés à des meurtres surprenants car ce sont des gens du « milieu » qui se font assassiner. » Mais il s’agit bien d’un « polar psychologique » comme l’explique l’auteur : « Les personnages ont tous un vécu, une histoire, un destin. On les suit dans leur vie privée, ils croisent plein d’autres personnages…».
Ce premier essai transformé a donné l’envie à Claude Poux de continuer sur sa lancée. En gestation dans son cerveau, on trouve un autre polar et un roman – « une histoire de quadras-quinquas qui se retrouvent 30 ans après avoir été étudiants ensemble ». Le temps d’écrire, il le trouve toujours : « J’écris le soir, en plus du travail. Je ne regarde pas la télé, c’est sans doute pour cela qu’il me reste du temps ! De toute façon, pour moi, l’écriture reste un plaisir.
En tant qu’amateur, je ne suis pas tenu pas des délais. Le plus dur, c’est d’apprendre la patience : tenir bon lorsqu’on est à la 20e page et qu’il en reste 200 à écrire… ».
Valérie Monin
«Le silence des sentinelles» est disponible sur internet (www.atelierdepresse.com) et à la librairie des Arcades à Tournus où Claude Poux dédicacera son livre ce samedi 26 juillet toute la journée.